Nous avons parfaitement compris ses propos, puisque c'est bien le Gouvernement qui, sur ce sujet, est à la manoeuvre, et non pas l'autorité de régulation.
Or, madame la présidente, chacun a pu observer que la presse de ce matin, qu'il s'agisse du Figaro ou du Monde, fait état d'un certain montant, avant même que les parlementaires n'en soient informés. Je voulais dénoncer cet état de fait.
Pourquoi donner des rendez-vous aux parlementaires et organiser des débats si, de toute façon, la presse est informée avant eux ? Nous avons tous de multiples occupations, y compris vous, madame la présidente, et je trouve extrêmement choquant – je le dis avec un peu de véhémence, mais je crois que l'ensemble de mes collègues partagent cette appréciation – de nous réunir pour nous lire le journal – et ce d'autant plus que le président de l'autorité de régulation a, lui, respecté le cadre de sa fonction et de sa mission. Une fois de plus, le Parlement compte pour du beurre, et c'est bien dommage, madame la présidente. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)