Si l'inégalité majeure est le chômage, pourquoi ne pas suivre l'exemple allemand dont la qualité première est de le réduire et d'améliorer la compétitivité ? Et que faire d'autre pour être efficace, sachant que les mesures en faveur de l'innovation ne peuvent pas se faire sentir immédiatement ?
Je note l'accent mis par Michel Godet sur l'absolue nécessité de la flexibilité. Le directeur d'une entreprise japonaise sur le départ à qui j'avais demandé quelle était, selon lui, la principale critique à adresser à la France, m'a répondu que la perspective du coût du plan de sauvegarde de l'emploi en cas de diminution de 30 % des effectifs dissuadait l'investissement. Qu'en pensez-vous ?
L'empilement des structures n'est-il pas notre premier problème en empêchant l'initiative et la responsabilité ?