Au moment du transfert de compétences de l'État aux régions, on a tenu à garder un semblant d'unité de l'organisation territoriale. Mais le sénateur Grignon a abordé le problème dans son rapport…
Quant au fret et notamment sur la question des opérateurs de proximité, la démarche des régions est au point mort. Pourtant, le sujet les préoccupe toutes pour des raisons d'aménagement du territoire et de développement économique. Mais nous n'avons pas de responsabilité directe en la matière et nous avons suffisamment à faire avec le transport de voyageurs.
Dans ce secteur, les commandes des régions ont été passées surtout pour renouveler les matériels vieillissants récupérés en 2002, non pour accroître l'offre. Il faudrait en faveur de l'industrie ferroviaire une politique nationale, voire européenne, qui donne réalité au discours dominant sur la recherche d'un développement durable. Il faut travailler avec les constructeurs mais aussi avec la Banque européenne d'investissement, comme nous l'avons fait, et avec la SNCF bien sûr, pour trouver comment étaler les dépenses sur des périodes longues, de façon à contenir les coûts, tout en répondant aux besoins et en garantissant l'emploi procuré par la passation de commandes.