Beaucoup de dépenses publiques ont été proposées. Mais tous les récents plans de relance n'ont-ils pas été ainsi fondés ? Le recul manque pour permettre d'apprécier leur succès véritable mais, quoi qu'il en soit, force est de constater que ces politiques n'ont pas permis de résoudre certains problèmes de fond.
Les dépenses de recherche et développement, d'éducation et de formation sont indispensables. À cet égard, l'appétence des entreprises pour le crédit impôt recherche montre que nous sommes sur la bonne voie. De même, par le biais du grand emprunt, la recherche universitaire commence à être bien dotée, voire très bien dotée. Des politiques utiles ont donc été engagées ; pour autant, suffiront-elles à rendre notre modèle soutenable ? En d'autres termes, notre système actuel peut-il perdurer sans que nous réduisions notre dépense ? Comme je n'en crois rien, je vous interroge : sur quelles dépenses pouvons-nous agir ?
Enfin, je rappelle que lorsque Renault a engagé sa stratégie de délocalisation, l'État détenait une part significative de son capital…