Je ne suis pas un défenseur acharné du conseil de l'ordre, mais je regrette que l'amendement précédent n'ait pas été adopté. J'ai demandé tout à l'heure que, quand on classe la médecine générale comme médecine de spécialité, au moins on l'honore comme la médecine de spécialité.
De la même façon, je me méfie des cheminements de l'administration. On a mis en place l'évaluation. Or voilà six ans que j'ai demandé à être évalué dans mes pratiques ; je n'ai jamais obtenu de réponse à mes demandes. Je ne suis pas un grand défenseur de l'ordre national des médecins, je viens de le dire, mais il m'aurait, lui, envoyé une réponse si je l'avais sollicité.
Dans le même ordre d'idée, on a instauré le système du médecin référent. Or nous ne sommes toujours pas sortis du système d'indemnisation du médecin référent lorsque la loi a été modifiée.
Il me semble donc qu'il vaut mieux maintenir ce qui fonctionne, fût-ce contestable, plutôt que de passer par un système administratif qui, jusque-là, n'a pas apporté la preuve de son efficacité.
(L'amendement n° 522 n'est pas adopté.)