Je me réjouis que depuis trois ans, on puisse parler d'industrie sans avoir l'air d'un passéiste. On ose parler de politique industrielle, non dans le sens d'un Gosplan, mais dans celui de la fixation d'une stratégie. En outre, les États généraux ont permis non pas d'arriver à un consensus social, ce qui serait impossible, mais de définir des lignes de convergence. La conférence nationale de l'industrie, qui est pérenne, prend le relais. La cohésion sociale dépend de cette démarche collective.