Vous avez affirmé que le modèle du TGV, qui est un marché de niche, est actuellement en cours de fragilisation économique. On sait, par ailleurs, que les concurrents chinois annoncent pour leurs futurs matériels des performances supérieures à celles des matériels français : pensez-vous qu'il faille repositionner le concept et donc modifier l'utilisation du TGV français ? Celui-ci est-il aujourd'hui la solution pour l'ensemble des besoins du territoire ?
Vous avez également évoqué la mise sous surveillance de douze lignes sensibles et la nécessité de remplacer, demain, les trains Corail et Téoz qui arrivent en fin de vie. Faut-il se diriger vers une homologation de matériels existants, qu'ils soient français ou étrangers, ou mettre à l'étude une nouvelle commande française d'un matériel performant, relativement rapide, intermédiaire entre les autorails à grande capacité (AGC) et le TGV ?