Premièrement, contrairement aux médecins généralistes, les personnels hospitaliers n'ont jamais demandé à être associés à la vaccination. Au contraire. Ils étaient déjà suffisamment impliqués à leur goût puisqu'au début de l'épidémie, toute personne atteinte de la grippe était systématique hospitalisée en réanimation ou orientée vers le service d'aide médicale urgente.
Deuxièmement, compte tenu des difficultés que connaissent déjà les hôpitaux et des listes d'attente qui existent dans tous les services, sans parler des urgences, demander aux hôpitaux de vacciner aurait eu pour conséquence de les déstabiliser gravement.
M. le président Jean-Christophe Lagarde. Nous vous remercions, monsieur Salamon.