Nous aurions aimé pouvoir vacciner de manière préventive pour éviter l'épidémie. Mais cela n'a pas été possible puisque l'épidémie était déjà présente quand nous avons disposé des premiers vaccins. C'est le sens de la seconde phrase que vous avez citée. Il n'était plus question d'enrayer l'épidémie. Il fallait essayer de vacciner ceux qui risquaient des complications s'ils contractaient la maladie, à savoir les femmes enceintes et les jeunes.
Mais, comme nous avions des doutes sur l'efficacité des vaccins, nous avons poussé à ce que soient conduites de nombreuses études sur leur immunogénicité et leur tolérance. Nous ne pouvions pas émettre de recommandations à ce sujet puisque nous attendions les résultats de ces études.