Si vous me demandez mon avis sur la décision prise par la ministre de la santé, je vous le donnerai : j'estime qu'elle a fait ce qu'il fallait faire et que n'importe qui aurait fait à sa place. Le pire aurait été qu'elle ne fasse rien. Il est toujours facile de critiquer a posteriori.
Je sais que la personne que vous allez auditionner après moi, et qui est un grand monsieur de la médecine française, vous dira l'inverse mais je pense qu'il a tort. Des députés, pourtant médecins, voire des anciens ministres, ont également dit des bêtises.
Cela étant, si j'avais pu prévoir, si la ministre de la santé avait pu prévoir, si vous-mêmes, mesdames et messieurs les députés, aviez pu prévoir ce qui allait se passer, on aurait impliqué plus tôt le Haut conseil de la santé publique.