Nous en sommes d'accord. Les médias ont exprimé des regrets, les scientifiques j'en suis moins sûr. Il n'y a pas eu le nombre de morts attendus – pour ne pas dire souhaités. On a en effet pu se demander à un moment si certains ne souhaitaient pas des morts pour justifier le dispositif mis en place.
Cela étant, dans l'incertitude, il était normal de se mobiliser. Il est difficile de savoir si un virus, toujours potentiellement mutant, ne mutera pas. Souvenons-nous qu'en 1918, la première vague de grippe espagnole au printemps avait été bénigne et que ce n'est qu'après la mutation du virus, que la seconde vague à l'automne fut aussi meurtrière.