J'entends bien votre argumentation sur la cohérence, madame la ministre ; je m'appuie néanmoins aussi sur l'expérience, sur les situations vécues. Il est clair que les universitaires n'ont pas toujours eu une notion aiguë de la santé publique et des besoins de la population. Il n'est que de considérer la situation démographique ; il ne s'agit pas, de ma part, d'une attaque en règle, mais d'un constat.
En revanche, j'ai noté que de nombreux professionnels dont la qualification a nécessité un parcours quelque peu atypique, réunissaient les qualités nécessaires pour obtenir les qualifications requises. Le travail très sérieux réalisé dans une quarantaine de commissions de l'ordre des médecins a permis de résoudre de nombreux cas particuliers. Il nous faut donc opter pour cette souplesse qui permettra de répondre aux problèmes particuliers. La formation n'est pas en cause mais on doit admettre que la qualification est autre chose.