Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a procédé à l'évaluation des risques en fonction d'incertitudes documentées – le type antigénique du virus, sa sévérité, la prédominance du virus pandémique sur le virus saisonnier – et de certaines inconnues parfaites : ainsi, rien n'indiquait que le virus ne muterait pas et n'aurait pas une virulence plus importante. Quel est votre avis sur ces observations, que les représentants de l'ECDC maintenaient encore récemment ? Doit-on craindre de nouvelles vagues épidémiques ? Quelles recommandations pourriez-vous formuler pour améliorer la prévention et la gestion de ces éventuelles futures crises ?
Une étude de Jean-Paul Moatti, de l'INSERM, publiée dans PLoS One le 16 avril, a tenté d'expliquer pourquoi le taux de vaccination a été si faible en France. Les deux raisons principales évoquées étaient les doutes sur la sécurité du vaccin et la crainte d'effets secondaires.