Un accord se dessine sur les problèmes de compétitivité hors coût, qu'il s'agisse de la question du niveau de gamme de nos produits, de l'insuffisance de la spécialisation, ou des faiblesses de nos organisations à l'export, même si je ne veux pas méconnaître les efforts accomplis aujourd'hui dans ce domaine.
En revanche, le désaccord reste total sur l'opportunité de faire basculer les cotisations patronales sur la taxe sur la valeur ajoutée, en instituant ce que d'aucuns appellent la « TVA sociale ». Les Français trancheront.
Enfin, il existe soit un désaccord, soit un malentendu sur le lien de causalité entre la réduction du temps de travail et l'état actuel de la compétitivité française. À tout le moins, si ce lien existe, la responsabilité devrait être partagée, puisque si certains ont instauré les 35 heures, d'autres les ont généralisées et gravées dans le marbre du code du travail : cela, tout le monde peut l'admettre. Comme l'a dit M. Hervé Novelli, nous pouvons être d'accord pour définir ce qui nous rapproche et ce qui, au contraire, nous divise.