Nous le faisons nous aussi aux États-Unis, et nous allons dans cette voie en Europe, car nous considérons qu'il s'agit d'un besoin sociétal. Si nous voulons que soit définitivement réglé le débat récurrent sur les conflits d'intérêts entre experts, industriels et autorités, nous devons pratiquer la plus grande transparence.
Lors de mon audition par la commission d'enquête du Sénat, le président Autain m'avait demandé, sans grand espoir, de lui communiquer les liens que nous avions avec les experts du secteur du vaccin ; je lui ai répondu par courrier pour chacun d'entre eux, à l'exception d'un seul qui ne m'a pas autorisé à le faire – contractuellement, l'accord de l'expert est nécessaire. C'est dire si nous sommes favorables à une plus grande transparence ! GSK est l'un des laboratoires moteurs en la matière.