Pour les autorités françaises, notre vaccin présentait l'avantage – indépendamment de sa qualité intrinsèque – de proposer un conditionnement séparé de l'adjuvant et de l'antigène. Or, le coût financier reposait essentiellement sur l'adjuvant, qui était utilisable plus longtemps et qui pouvait être combiné avec d'autres antigènes, moyennant des démarches réglementaires complémentaires. Comme on ne mesurait pas bien la vigueur de la pandémie, cela représentait probablement un investissement en vue de constituer un éventuel stock stratégique.
Je retournerai donc votre argument : la France dispose aujourd'hui d'un stock stratégique d'adjuvants qu'elle peut conserver et utiliser dans d'autres circonstances.