Vous êtes en charge des entreprises peu ou pas délocalisables, monsieur le secrétaire d'État. Les petites et moyennes entreprises, l'artisanat et le tourisme, qui sont des secteurs importants à la fois en termes d'emploi et en termes de développement économique, créent une compétitivité de nature endogène.
Le problème de la sous-capitalisation des PME et celui de leur transmission ont déjà été évoqués. Faute de repreneurs, 60 000 entreprises disparaissent chaque année à l'occasion d'une succession.
L'application des normes soulève également de grandes difficultés. Dans le secteur du tourisme, elle risque même de faire disparaître l'hôtellerie familiale tant les délais imposés sont brefs. De même, certains jeunes ne peuvent avoir accès à une formation du fait des règles imposées. Ils ne peuvent travailler en hauteur, par exemple, ce qui rend difficile l'apprentissage du métier de charpentier !
Enfin, le crédit d'impôt recherche est un outil remarquable mais l'administration doit se montrer beaucoup plus réactive pour répondre aux besoins des entreprises.