Globalement, oui. Il est facile de dire a posteriori que les choses auraient pu être mieux faites, mais on ignorait comment la situation allait évoluer et on a logiquement agi dans un souci de précaution. Vues depuis l'hôpital public, je trouve que les choses se sont bien passées. En tant que président de la conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers régionaux et universitaires, j'ai d'ailleurs interrogé mes collègues à ce propos et la quinzaine d'entre eux qui m'a répondu partage mon évaluation positive.
Les réunions hebdomadaires, voire bihebdomadaires, ont facilité la coordination et évité, du moins à Lyon, toute opposition entre les services de santé et la préfecture.