Bien que les hospices civils et la préfecture l'aient annoncée dans la presse, la vaccination intra-hospitalière n'a pas drainé vers l'hôpital le même flux que lors du pic de la demande dans les gymnases. Ainsi, à l'hôpital Édouard Herriot, il nous a suffi d'aménager rapidement un bâtiment. Mais même cela n'a pas été sans difficulté : à l'arrivée des premiers patients, le préfet délégué à la sécurité et moi-même avons constaté que l'accès des personnes handicapées n'était pas possible.
Je ne dis pas qu'il est impossible de vacciner à l'hôpital, mais cela nécessite une organisation particulière et risque, notamment en début de période hivernale, de se conjuguer avec nos difficultés habituelles liées aux affluences aux urgences, à l'insuffisance de lits et au manque de fluidité faute de place en soins de suite.