Nous ne nous sommes pas substitués aux autorités, avec lesquelles nous avons travaillé en parfaite complémentarité. Nous avons apporté notre expérience et nos capacités aux exécutants parce que nous sentions qu'il était parfois nécessaire, sur le plan technique, que nous intervenions à leur place, par exemple dans l'établissement des plannings, tout simplement parce qu'il s'agissait davantage de nos métiers que des leurs.
La situation a parfois été tendue dans les centres, notamment au début quand les files d'attente étaient importantes et il nous a alors fallu mobiliser davantage de personnel, sans que cela ne désorganise à aucun moment le fonctionnement de l'hôpital.
Avec le recul, je me réjouis que l'hôpital n'ait pas été appelé à intervenir immédiatement dans la vaccination car cela aurait davantage provoqué des dysfonctionnements majeurs, avec l'annulation d'une partie de notre activité et des conséquences pour les consultations et les urgences. Je craignais beaucoup de telles situations qui, fort heureusement, ne se sont pas produites.