Je ne sais pas si les choses se sont remarquablement bien passées, mais j'ai le sentiment qu'il y a eu un gros investissement et un engagement civique de tous les acteurs ainsi que, au sein des quinze établissements des hospices civils de Lyon, une forte mobilisation du corps médical, des personnels soignants et de tous nos partenaires internes et externes afin de faire face à une charge de travail importante. Le préfet délégué à la sécurité avait organisé un système de pilotage hebdomadaire avec un responsable médical et un responsable soignant et à aucun moment, lors de ces réunions, je n'ai senti, en dépit de certaines périodes de saturation, le moindre sentiment de « ras-le-bol ».
Je crois aussi que le message est bien passé au sein des hospices civils grâce à l'engagement personnel d'éminents médecins qui nous ont aidés à mobiliser la communauté médicale et soignante. Le taux de vaccination des médecins a ainsi dépassé 60 %, tandis qu'il était de 26 % chez les infirmières et les aides soignants, chez qui nous nous sommes heurtés à un certain scepticisme, d'ailleurs relayé par les syndicats, au motif que le mot d'ordre venait de la direction et que la vaccination aurait en fait été destinée à éviter de trop nombreux arrêts de travail…
Au cours de cette période, les internes, les étudiants et les élèves infirmiers ont eu une attitude formidable.
Nous avons par ailleurs accompli un important travail d'organisation, en coopération avec les autorités départementales – si ce n'est à leur place – pour ce qui avait trait au planning.