L'ÉPRUS n'a pas fonctionné, nous en sommes d'accord. Vous semblez, monsieur, lui en faire le reproche. Or, pour travailler régulièrement avec l'établissement depuis sa création et l'aider à recruter étudiants en médecine, en soins infirmiers, en pharmacie, en kinésithérapie, en écoles de sages-femmes, pour la réserve sanitaire de renfort, je dois dire que l'ÉPRUS, s'il semble avoir des moyens financiers suffisants, ne dispose pas des moyens humains nécessaires. Personne n'y est délégué pour communiquer auprès des étudiants, des responsables pédagogiques ni des doyens. Rien n'est prévu pour que l'engagement d'un étudiant à l'ÉPRUS constitue un plus dans son cursus, et pas seulement une contrainte pour lui. Les étudiants qui faisaient partie de la réserve sanitaire de renfort de l'établissement étaient les derniers à être envoyés dans les centres de vaccination, au motif qu'ils devaient rester mobilisables au cas où les services d'urgence auraient été débordés.