De 18 heures à 24 heures, nous étions rémunérés, ce qui était toujours mieux. Un autre intérêt est qu'on pouvait, avec ces horaires plus amples, toucher davantage de population.
L'une des leçons à tirer de cet épisode est que nous n'avons pas une administration capable de gérer une crise de santé publique. S'il y a des endroits où les choses se sont bien passées, dans beaucoup d'autres, les directions des affaires médicales ou encore les directions régionales des affaires sanitaires et sociales n'ont même pas été capables de réunir tous les intéressés en un même lieu pour établir un planning ! Il a fallu que j'explique au responsable des affaires médicales de mon centre hospitalier universitaire que le mieux était de convoquer l'ensemble des internes dans un amphi avec des représentants de la directions régionales des affaires sanitaires et sociales et de la direction des affaires médicales pour confectionner le planning du mois à venir. Personne n'y avait pensé avant !