Je n'ai pas entendu parler de facturation à 6 euros. C'était une question de communication. Il y avait une espèce de crainte à dire à la population qu'il y aurait un coût lié à la vaccination. Si, en tant que médecins libéraux, nous avons plus d'activité, il est normal que nous ayons plus de facturation. Cela ne pose pas de problème. Ce qui pose problème, c'est lorsque l'on reçoit des patients dans des conditions inhabituelles par rapport à notre pratique, si l'on ne fait pas d'examen, d'interrogatoire, s'il ne s'agit que de piquer à la chaîne. Cela nécessite alors de mettre en place un système complémentaire, en distinguant nos patients que l'on suit régulièrement, pour lesquels on a un dossier et dont on connaît les facteurs de risques, du reste de la population qui n'est pas malade, mais qui a juste besoin, à un moment donné, d'une vaccination, parce que tel est le choix du pays.
Enfin, en janvier, plus personne quasiment n'a été vacciné. L'épidémie était passée et n'intéressait plus personne. Elle ne faisait plus la une des magazines. La peur avait disparu.