C'est un autre point.
Les autorités européennes avaient demandé une pharmacovigilance extrêmement précise, puisque l'on s'attendait à des complications. Il fallait pouvoir suivre les vaccins, surtout avec les deux injections. Il fallait utiliser exactement le même vaccin, suivre les numéros de lots. La traçabilité était organisée par la Caisse nationale d'assurance maladie. Mais à partir du moment où vous demandez à cette dernière d'organiser un dispositif administratif, vous pouvez être sûr qu'il ne marchera pas ! Des cabinets recevaient ainsi des patients qui se plaignaient de ne pas avoir reçu leur bon, alors qu'ils en avaient besoin.