Cette présence était prévue. Mais seulement pour les personnes qui avaient coché certaines contre-indications.
Dans un pays évolué, au XXIe siècle, on ne peut pas piquer, comme en médecine vétérinaire, un « troupeau humain » au rythme d'une personne toutes les deux minutes. C'est incompatible avec les attentes de la population et explique qu'il était difficile de trouver des infirmiers qui acceptent de travailler dans de telles conditions.
Les réquisitions ont été faites n'importe comment et ont donné lieu à de nombreux dysfonctionnements, que nous avons signalés à l'époque. Par exemple, en raison des réquisitions des étudiants en soins infirmiers, des centres de formation ont été fermés pendant plusieurs semaines, ce qui a eu forcément une incidence sur la formation de ces professionnels.