Il y a le discours et la réalité.
La contribution des employeurs à la sécurité sociale a diminué. Les prélèvements sur la part salariale ont, eux, augmenté. Autrement dit, les exonérations accordées aux employeurs ces dernières années n'ont pas réglé le problème de la compétitivité.
Preuve est faite que le problème structurel de la compétitivité n'est pas lié à la notion de charges sociales sur les entreprises.
Je le redis : le problème n'est pas seulement microéconomique, il est aussi macroéconomique. L'ensemble des politiques devrait permettre d'améliorer l'efficacité globale de notre système productif, par exemple, en établissant des liens entre l'industrie et le système financier.