Il serait intéressant d'interroger les autorités sanitaires sur la façon dont l'indication de ce médicament a été modifiée, hors autorisation de mise sur le marché, sur injonction de la direction générale de la santé, sans que la commission d'autorisation de mise sur le marché ait même été réunie. Comment s'étonner ensuite que les médecins et les patients n'aient pas suivi la parole officielle ?
Vous avez dit dans votre propos liminaire que toutes les mesures prises ont apporté une « contribution réelle et significative » au traitement de la pandémie. Sur quels éléments vous fondez-vous pour l'affirmer ? Combien de morts ou de formes graves ont été évitées grâce au vaccin ? Sait-on dire ce qui, des mesures barrières ou du vaccin, a été le plus efficace, d'autant que les vaccins sont arrivés après le pic de la pandémie ? Peut-être pourrait-on attendre les résultats en provenance de pays qui n'ont pas vacciné, comme la Pologne, pour affirmer que la « contribution réelle et significative » dont vous vous targuez est bien réelle.
Enfin, quand, afin de garantir toute transparence, les autorités françaises exigeront-elles de l'Agence européenne du médicament qu'elle publie les conflits d'intérêts de ses propres experts ? Je ne parle pas de l'Organisation mondiale de la santé qui, elle, ne publie même pas la liste de ses conseillers !