Vous dites que les étrangers sont friands de recherche-développement et d'innovation. Je partage le même sentiment qu'à la suite de leur rachat, un certain nombre de petites et moyennes entreprises françaises ont vu leurs technologies être diffusées au-delà de nos frontières. D'une certaine manière, les investisseurs font leur marché et récupèrent ce qui leur paraît le plus intéressant – et cela peut d'ailleurs se comprendre. Le problème est que les Français sont souvent de bons innovateurs, mais qu'ils ont parfois des difficultés à passer à la production de masse.
Par ailleurs, vous avez rappelé que la productivité était considérée comme excellente dans notre pays. Je constate avec satisfaction que l'on ne brandit plus l'épouvantail des 35 heures.