Deux modèles coexistent : à côté d'Airbus, il y a les partenariats, qui se développent dans le secteur automobile, notamment en matière de véhicules hybrides ou électriques. Des alliances spécifiques sont passées, y compris entre des concurrents historiques, comme c'est le cas de Renault qui tisse actuellement des liens avec Daimler-Benz.
L'État n'a pas à définir la bonne stratégie, mais les acteurs européens ont besoin de mieux coopérer pour acquérir une dimension nouvelle face à une concurrence internationale en plein développement. L'État fera tout ce qui est de son ressort pour encourager ces évolutions – « Airbus ferroviaire » ou partenariats – et utilisera, le cas échéant, ses leviers financiers. Je noterai simplement que le modèle « Airbus », selon plusieurs experts, ne serait pas le plus efficace pour l'industrie ferroviaire française, du fait que les entreprises du secteur sont généralement les premières dans leur spécialité. En tout cas, l'État accompagnera toute coopération renforcée.