M. Pepy a exprimé, lors de son audition devant votre commission d'enquête, son souhait de faire jouer à la SNCF un rôle catalyseur dans le pilotage de la filière ferroviaire : je m'en réjouis bien évidemment. Il est logique qu'un des plus grands acteurs de la filière, voire son premier donneur d'ordres, veuille s'impliquer. La décision appartient évidemment au comité stratégique de filière (CSF), mais nous facilitons les discussions de la SNCF avec ses partenaires.
De plus en plus, dans les grands secteurs – c'est la même chose dans le nucléaire -, les pays achètent à la fois du matériel et un service qui les rassure. La SNCF est une grande entreprise, qui donne les preuves de sa fiabilité : en allant à elle, ses clients étrangers savent qu'ils se tournent vers un opérateur de qualité – il en est de même lorsque des clients du nucléaire se tournent vers EDF. Il est donc souhaitable que la SNCF et son président s'impliquent au tout premier rang dans la filière ferroviaire.