Les avis du comité n'étaient pas publics conformément à son règlement intérieur : c'est sa ligne de conduite et notre conception du devoir de réserve. Nos avis concernaient les vaccins : ces avis, strictement médicaux et scientifiques, étaient relayés par des instances qui les rendaient in fine publics. Il ne s'agissait donc pas in fine de l'avis du comité, mais ils reflétaient néanmoins largement l'avis du comité. L'absence de publicité nous a effectivement un peu gênés. Nous pouvions comprendre que les décisions ne soient finalement pas conformes à ce que nous recommandions, mais une publicité des avis nous aurait permis effectivement d'être un peu plus lisibles. Nous avions en réalité un peu « le nez dans le guidon » et avons peut-être évacué rapidement ces états d'âme. Ce n'était en tout cas pas le moment de faire évoluer les choses.