Bien au contraire, ce genre de mesures aurait même pour seule conséquence de détourner les futurs médecins de l'exercice de médecine générale de premier recours non seulement dans les zones sous-dotées, mais aussi dans les zones encore bien dotées, en raison du contexte de démographie médicale déclinante que nous allons connaître, avec un point bas en 2019.
De plus, on ne peut répondre aux enjeux de la démographie médicale sans l'adhésion pleine et entière des professionnels de santé concernés, notamment des plus jeunes puisque c'est à eux que l'on demandera de résoudre ces problèmes. Non seulement une réforme de cette ampleur ne saurait se faire contre eux, mais elle ne peut réussir qu'avec eux, comme l'ont rappelé très justement Yves Bur, Jean-Pierre Door et le président Pierre Méhaignerie.