On ne peut laisser croire que le simple fait d'introduire des mesures coercitives constituerait la solution. Je partage à 100 % l'analyse et les conclusions du président Méhaignerie sur ce point. De telles mesures ne seraient pas à la hauteur des problèmes auxquels sont confrontés nos concitoyens. En effet, dans notre système de santé libéral, système auquel je suis attachée, contraindre les jeunes médecins à aller exercer en zone sous-dense ou leur interdire de s'installer où ils le souhaitent – ce qui revient au même – ne permettrait en rien d'atteindre le seul objectif responsable que nous devons nous fixer : l'implantation d'une offre de soins de premier recours pérenne et modernisée sur l'ensemble de notre territoire.