Je reviendrai sur le cinquième point évoqué par M. Claude Le Pen. Au printemps 2009, la question de la pandémie était essentiellement abordée par le Gouvernement et par la presse sous l'angle de ses conséquences économiques : sans trains ni métros, et avec des entreprises paralysées, le pays allait s'arrêter. Vous avez par ailleurs relevé que l'État s'était dépouillé de sa légitimité au profit des agences – et nous travaillons par ailleurs, dans le cadre d'autres missions d'information, sur les autorités administratives indépendantes. Pensez-vous qu'il faille remettre en cause cette situation pour rendre à l'État du pouvoir – et, si c'est le cas, comment ? À défaut, ne pourrait-on faire en sorte que l'État conserve une légitimité réelle ?