Sur tous ces points, rappelons-nous comment ont été traités les salariés de Continental à Compiègne.
Pour un dialogue social de qualité dans l'entreprise, il faut une transparence totale. Si une entreprise risque de rencontrer des difficultés, les salariés doivent en être informés. Ils peuvent l'entendre. Hélas, aujourd'hui, on le leur cache.
Au nom du même souci de transparence, il serait normal que les salariés soient représentés – pourquoi pas par le secrétaire du comité d'entreprise– au comité des rémunérations. Pour que puissent s'engager un dialogue et des négociations de bonne foi, il faut d'une part que la transparence soit garantie et, d'autre part, que les salariés soient considérés comme de véritables acteurs de l'entreprise, associés à son projet et à sa gestion.