Vous ne semblez pas hostile à une évolution de l'assiette du financement de notre protection sociale, à laquelle, est-il besoin de le rappeler, nous sommes tous attachés. Il n'est pas question ici de la mettre en balance avec la compétitivité, mais seulement de réfléchir aux moyens de son financement. Celui-ci repose aujourd'hui largement sur les cotisations acquittées par les employeurs et les salariés, pesant donc sur l'appareil productif, alors que chacun s'accorde sur la nécessité de préserver la compétitivité de nos entreprises, afin notamment de conforter l'emploi. Comment envisageriez-vous l'évolution de cette assiette ? Sinon, comment pensez-vous que pourrait être assurée la pérennité de notre protection sociale, dont le coût est appelé à s'accroître du fait de l'allongement de l'espérance de vie et des progrès médicaux ?