Elle est la conséquence directe des dysfonctionnements du système capitaliste mondialisé, aux effets destructeurs.
Au-delà de la longue litanie des chiffres et autres analyses de pseudo-experts qui ponctuent notre quotidien, la crise est d'abord synonyme de drames humains.
Alors que les banques ont pu compter sur un soutien indéfectible de l'exécutif, alors que les responsables de la crise – c'est-à-dire les banques, et non les ménages – en profitent, nos concitoyens restent seuls, en première ligne, face à la montée du chômage et de la précarité, avec le sentiment d'être abandonnés par l'État.
Mais notre critique se veut constructive. À cet égard, permettez-nous de rappeler nos propositions : mise en place d'une garantie de l'État pour les prêts aux PME et TPE afin de sécuriser l'emprunteur et le prêteur ; lancement d'un vrai programme de financement des projets d'infrastructures de transports, des projets de construction de logements ; mais aussi et surtout, organisation d'une conférence sur les salaires visant le relèvement des grilles ; accès garanti pour les ménages à des crédits à taux préférentiel ; revalorisation du SMIC à 1 500 euros.
Voilà des propositions pour une véritable politique de relance économique !
Le Gouvernement est-il prêt à se défaire de son dogmatisme économique pour choisir enfin la voie de la raison, celle de l'intérêt général, en réorientant ses choix stratégiques en faveur d'un soutien important du pouvoir d'achat ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)