Monsieur le Premier ministre, avec l'annonce de 90 200 chômeurs de plus au mois de janvier, soit, excusez du peu, 3 000 suppressions d'emplois par jour, et la prévision de croissance du produit intérieur brut de la France de moins 1,5 %, l'année 2009 s'inscrit sous le signe d'une crise profonde et durable.
Les délocalisations se poursuivent, y compris dans les grands groupes. J'en veux pour preuve celles effectuées, notamment en direction du Maroc, par le groupe Safran, dont l'État est actionnaire à 30 %.
Cette crise n'est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat de vos choix économiques.