Madame la secrétaire d'État, je ne peux pas vous laisser dire que les exemples que nous citons sont des cas isolés. Des prélèvements urinaires en vue d'un examen cytobactériologique, il s'en fait plusieurs milliers chaque jour en France. Si l'infirmière a effectué le transport dans de mauvaises conditions et que le résultat de l'examen est erroné – par exemple un « faux positif » dans la recherche d'une escherichia choli –, on diagnostiquera à tort une infection urinaire. Je suis désolée, madame la secrétaire d'État, les exemples que nous vous donnons ne sont pas des cas isolés.