Cette question dépasse notre préoccupation actuelle mais elle ne manque pas d'intérêt.
Lors de la création de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, je m'étais montré quelque peu critique en considérant que cet organisme était chargé en grande partie de la communication gouvernementale sur la prévention, alors qu'en tant que partisan de la décentralisation, j'aurais quant à moi plutôt souhaité que cette institution parte de la base, de nombreuses associations de lutte contre le tabagisme ou l'alcoolisme étant présentes dans chaque département sans être vraiment coordonnées. J'aurais souhaité que de véritables comités départementaux d'éducation pour la santé les regroupent, de même que, sur le plan régional, les instances régionales d'éducation et de promotion de la santé et, enfin, sur le plan national, une fédération des comités régionaux, afin de prendre en compte la situation du terrain, et que le système fonctionne dans les deux sens. Ce manque de coordination constitue un véritable problème.