Je ne reviens pas sur la question du dépistage du cancer de la prostate, évoquée avec monsieur Jean-Luc Harousseau, président de la Haute Autorité de santé.
S'agissant du double dépistage du cancer du sein, organisé à la fois à titre collectif et individuel, je ne pense pas qu'il soit possible de supprimer le second, un gynécologue ne pouvant pas refuser à une patiente de passer une mammographie. Ce contrôle individuel pourrait en revanche être soumis aux mêmes contraintes qualitatives que le dépistage collectif en vérifiant la certification des mammographes et en demandant une double lecture afin de parvenir à une qualité de dépistage identique.