La Cour des comptes a auditionné la directrice générale de l'alimentation qui, pour être engagée sur les questions liées à la qualité nutritionnelle et à la lutte contre l'obésité, n'en est pas moins très consciente et c'est logique, des problèmes agro-alimentaires qui se posent. Lors d'un arbitrage, je crains que les légitimités administrative et politique du haut-fonctionnaire ou d'une personne désignée par le Premier ministre ne suffisent pas : il est nécessaire de disposer d'une légitimité scientifique. Soit l'arbitre est un grand chercheur, par exemple, un épidémiologiste reconnu, soit il est un médecin éminent même si bien entendu plusieurs systèmes peuvent se concevoir.