Un amendement, issu d'une proposition de loi, a autorisé, à titre expérimental, la mise en place de cette information médicale sur des supports informatiques, clés USB ou cartes mémoires. L'Agence des systèmes d'information partagés de santé en a été chargée. Or elle ne nous a pas fourni, sur cette expérimentation, les informations que nous serions en droit d'attendre. Quelles que soient les modalités choisies, des dispositions législatives ont été votées. Il importe qu'elles soient appliquées.
Je précise que nos amis britanniques ont englouti dans le dossier médical personnel des sommes énormes, pour un résultat des plus contestables. Quant à nos amis allemands, ils ont abandonné le principe d'un dossier médical personnel avec serveurs centraux. Cela rend d'autant plus légitime l'idée consistant à utiliser des supports informatiques, comme par exemple les clés USB, qui assurent plus de souplesse.
La représentation nationale serait donc très attentive à ce que, du fait de votre fonction éminente, vous nous fassiez un rapport très précis de la question.