Monsieur le rapporteur, j'ai fait les mêmes constats que vous. Je voudrais moi aussi que l'on consolide la médecine scolaire. Et je suis tout à fait d'accord pour renforcer le pilotage des politiques de santé, dont l'éclatement nous fait perdre en efficience.
Nous avons besoin d'un pilotage unifié, avec une vision transversale et interministérielle, pour que chaque politique progresse efficacement.
Le directeur général de la santé pourrait être délégué interministériel à la prévention, dans la mesure où c'est de la direction générale de la santé que part toute politique de santé. Vous avez suggéré que ce soit la secrétaire générale des ministères chargés des affaires sociales. Certes, le secrétariat général pilote les agences régionales de santé. Mais il me semble qu'il a davantage un rôle opérationnel qu'un rôle d'élaboration des stratégies, dans une optique transversale. Cela dit, je ne suis pas opposée cette idée.
Par ailleurs, si je vous ai donné l'exemple de la Délégation interministérielle à la lutte contre la grippe aviaire, c'est parce que le délégué interministériel tenait son pouvoir du Premier ministre. Pour plus de cohérence et d'efficacité, nous pourrions tout à fait imaginer qu'il en soit ainsi du directeur général de la santé.