Non. Nous avons reproduit le système qui existait un peu partout en France. La plupart des régions sont dotées d'un dispositif de dépistage similaire. Le plus connu et dont nous nous sommes inspirés est le réseau OPHDIAT, piloté par l'hôpital Lariboisière. Il comprend une trentaine de sites en région parisienne, un en Guyane et d'autres en milieu carcéral. Mais de nombreux autres réseaux existent, tels DIAMIP (Diabète Midi-Pyrénées), Atlantique Diabète dans la région Atlantique ou encore PrévArt (Prévention Artois), dans le Nord. Chacun comporte ses spécificités : utilisation d'un rétinographe fixe ou mobile, télétransmission ou transmission des clichés par d'autres moyens.
Pour ce qui concerne CARéDIAB, notre expérience de dépistage est relativement récente puisqu'elle a débuté en 2009. Elle n'a pas été évaluée à ce jour, si ce n'est dans le cadre d'une thèse de fin de stage par un médecin de santé publique. Je ne peux donc vous communiquer de données précises sur ce point, mais j'ai le sentiment que nous disposons d'une marge de progression importante. Nous en sommes au troisième ou quatrième passage du rétinographe dans certaines communes ce qui nous permet de commencer à être connus et les patients reviennent nous consulter.