A ma connaissance, il n'y a pas eu de transferts de technologie notables en provenance d'Inde. Ces transferts posent dans le domaine du nucléaire civil des problèmes de propriété industrielle que nous aborderons avec l'accord examiné à la suite de ce rapport.
Les investissements indiens en France, malgré leur récente progression, demeurent très faibles. Notre pays n'est vraiment pas une cible d'investissement. A ce sujet, je vous livre une anecdote : nous avons rencontré le fondateur de Wipro, qui a créé, à partir de la modeste entreprise de son père, un géant de l'informatique. La réussite exceptionnelle de cette société fait d'elle aujourd'hui un concurrent de CapGemini qui est, avec Sodexo, l'un des premiers investisseurs français en Inde. Sur les 180 000 emplois français en Inde, CapGemini compte 35 000 salariés et Sodexo 28 000. Cet entrepreneur nous a raconté les incroyables déboires qu'il a connus en France. Il avait acheté une entreprise à Sophia Antipolis pour s'implanter en France. Désireux de restructurer l'entreprise, il s'est heurté à l'impossibilité de licencier des délégués du personnel. Malgré les efforts de l'ambassade, à laquelle il a demandé de l'aide en personne, il n'a pas trouvé de solution et a donc choisi d'abandonner ce projet. Il ne reviendra pas avant plusieurs années dans notre pays.