… de ce qu'ils peuvent faire. Ils comprendront que bien qu'ayant chevillée au corps la vocation pour les professions de santé, la bonne stratégie pour y arriver n'est peut-être pas de s'engouffrer dans une filière où ils n'ont aucune chance de réussir. C'est la raison pour laquelle nous créons des passerelles entrantes, qui vont permettre à des jeunes plus fragiles, qui n'ont pas eu de mention au bac scientifique et qui sont un peu différents, de trouver leur voie de réussite, avec les conseils de l'université, qui change de rôle et qui ne se contente plus d'accueillir les étudiants pour les lâcher ensuite dans une véritable jungle – vous connaissez l'ambiance qui règne en première année de médecine. Vous savez combien les jeunes sont sous pression pendant cette période : certaines universités ont même été obligées d'installer de la vidéosurveillance pour empêcher des comportements « anti-concurrentiels », pour dire le moins ! Cette pression, on peut l'alléger : c'est, comme l'a dit M. Domergue, une chance pour les jeunes.