…et en essayant de dire les choses très clairement, cela s'explique par trois facteurs : une demande internationale qui reste élevée du fait de la demande des pays émergents, une tension dans un certain nombre de pays – je pense à l'Iran, aux grèves au Nigeria –, enfin la baisse de l'euro.
Si la baisse de l'euro constitue une bonne nouvelle pour notre industrie et nos exportateurs, la contrepartie est un renchérissement des importations de pétrole.
Face à cette situation, nous renforçons le dialogue, au plan international, entre les producteurs et les consommateurs de pétrole afin de lutter contre la volatilité des prix. Et nous accroissons la transparence sur les prix et la concurrence grâce au siteprix-carburants.gouv.fr, afin que les Français puissent faire des comparaisons, puisque, vous le savez, il existe des écarts significatifs.
Enfin, nous poursuivons nos efforts pour que les Français se dotent de véhicules plus économes, moins consommateurs d'essence. Vous avez noté qu'en quatre ans la consommation moyenne par véhicule a considérablement baissé.
Mais allons plus loin. Si vous voulez dire que cela renforce le besoin d'accroître notre indépendance énergétique, vous avez entièrement raison. Cependant, toutes vos propositions tendent à renforcer nos importations d'hydrocarbures et à accroître notre déficit commercial.