Vous le savez bien, vous qui êtes très impliquée dans ce dossier et qui m'avez accompagné jeudi dernier lors de la visite du centre d'apprentissage de Yutz, en Moselle, centre de formation exemplaire financé pour partie par ArcelorMittal, par lequel 700 jeunes passent chaque année.
Votre question me permet de rappeler l'ensemble des efforts faits par le Gouvernement pour aider la sidérurgie lorraine.
D'abord, nous intervenons conjoncturellement lorsqu'il y a une difficulté sur un haut fourneau. À Florange, par exemple, ce sont l'État et l'UNEDIC qui financent le chômage partiel que vient d'évoquer Xavier Bertrand : les salariés peuvent conserver intégralement leur salaire dans cette période intermédiaire.
Surtout, nous intervenons positivement pour renforcer la compétitivité de notre industrie sidérurgique.
J'ai déjà parlé du projet ULCOS pour lequel nous nous mobilisons. Je suis allé voir à Bruxelles les trois commissaires européens en charge de ce dossier.
Je pense encore au projet d'institut de recherche technologique sur les matériaux, intitulé « M2P », qui porte sur les matériaux, la métallurgie et les procédés. Avec cet institut basé à Metz, la France disposera d'un centre de recherche et développement de taille mondiale, comptant plus de 300 chercheurs.
Je pense enfin à l'ensemble de la politique industrielle que nous avons menée depuis 2007. Les industriels de la sidérurgie bénéficient ainsi pleinement de la suppression de la taxe professionnelle, avec 2 milliards d'euros économisés chaque année, ainsi que du renforcement du crédit impôt recherche, comme ils ont eu l'occasion de nous le dire l'autre jour.
Le Gouvernement se mobilise ainsi pour l'avenir de la sidérurgie. François Hollande et Martine Aubry pourront le constater par eux-mêmes. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)